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INTELLIGENCE

Madison & Wall analyse l'euphorie (relative) du marché pub américain

Mercredi 4 Septembre 2024

Madison & Wall analyse l'euphorie (relative) du marché pub américain

Alors que WARC nous annonçaient récemment qu'à elles seules les AMA (Alphabet, Meta et Amazon) étaient en passe de phagocyter 44% des investissements publicitaires mondiaux, aux Etats-Unis, la part totale des pure players digitaux (hors les extensions digitales des médias traditionnels) s'élèverait à 67%.
 
C'est ce qui ressort de la dernière analyse du marché US par Madison & Wall, le cabinet de consultance de Brian Weiser, l'ancien responsable de l'Intelligence chez GroupM (les rapports This Year Next Year, c'était lui). 
 
Selon Madison & Wall, cette traction des pure players et des plateformes (+16%) sur la "robuste" croissance des investissements pubs observée au deuxième trimestre  s'inscrit dans la continuité de ces neuf derniers mois, avec des hausses "double digit" chaque trimestre ou presque (+9,6% en Q2). 
 
Le cabinet explique que l'euphorie actuelle du marché pub - digital à tout le moins - s'explique elle-même par la bonne santé de l'économie du pays et des dépenses accrues des fabricants de biens de grande consommation qui profitent notamment au Retail Media et plus globalement aux dispositifs de performance marketing. 
 
Bien que le cabinet de Weiser s'attende à un léger ralentissement au second semestre, le marché pub américain devrait terminer l'année avec des indices de croissance entre 7,2% à 10,5% (si l'on inclut les dépenses politiques) pour peser $397 milliards. Soit plus du tiers des 1.000 milliards annoncés par WARC. 
 
Weiser tempère cependant l'euphorie ambiante en rappelant qu'en dépit de l'augmentation constante des dépenses digitales, les médias traditionnels présents sur l'Open Web continuent de souffrir. 
 
Il souligne également que les annonceurs étaient plus que jamais soucieux d'établir la preuve du ROI de leurs campagnes… avec un focus sur la performance qui devrait encore renforcer l'approche Salesmenship qu'évoquait récemment Orlando Wood au "Get Together" de l'UMA et de l'UBA.

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