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digimeter : l'utilisation quotidienne des médias sociaux reste stable en Flandre

Jeudi 7 Mars 2024

digimeter : l'utilisation quotidienne des médias sociaux reste stable en Flandre

La nouvelle étude digimeter d’imec dont nous avons déjà analysé les volets vidéo et radio, se penche aussi sur les habitudes des Flamands en matière de médias sociaux et constate que 84 % d'entre eux les utilisent quotidiennement. Ce chiffre masque évidemment de grandes différences en fonction de l'âge : il frôle par exemple les 100% parmi les deux groupes d'âge les plus jeunes. 

Plus de la moitié des Flamands (56%) jonglent avec au moins quatre plateformes différentes au niveau hebdomadaire ; au niveau quotidien, le chiffre est de 24%. 
 
Parmi cette multitude de plateformes, le portefeuille de marques Meta (WhatsApp, Facebook, Facebook Messenger et Instagram) a de loin la plus grande portée. Le monopole de Meta reste donc intact, mais Facebook a clairement dépassé son apogée. X et Snapchat perdent également des plumes et voient leur nombre d'utilisateurs actifs diminuer.
 
Étonnamment, TikTok n’est crédité que de de 16% d'utilisateurs actifs en Flandre et reste largement limité à un phénomène de niche parmi les jeunes (63%) qui l’utilisent de manière intensive.
 
L’étude nous apprend aussi que le temps d'écran mobile moyen est de 182’/jour et que la part proportionnelle des médias sociaux et du chat continue d'augmenter. Cette part passe de 38 % à 41% du temps d'écran, soit 75’/jour. 
 
Pour TikTok, le temps d'utilisation quotidien moyen par utilisateur actif est généralement plus élevé que pour n'importe quel autre média social ou plateforme de chat ; et il se profile plus fortement comme un canal que comme un média social. En effet, contrairement au "snacking" typique des autres plateformes, TikTok se caractérise par de très longs blocs d'utilisation.
 
Il n'est pas surprenant que de plus en plus de Flamands (27%) ne puissent pas se passer des médias sociaux. En outre, nombreux sont ceux qui en retirent un sentiment de connexion (38%). Paradoxalement, cette évolution s'accompagne également d'un sentiment croissant de dépendance : 61% estiment que les médias sociaux sont devenus trop chronophages. Ce sentiment se retrouve à tous les âges.

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