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Comment évolue Lilicast, la plateforme DIY de production de contenus

Jeudi 13 Février 2025

Comment évolue Lilicast, la plateforme DIY de production de contenus

Un projet clair, une solide expérience professionnelle dans l’accompagnement d’entreprises et un réseau puissant. C’est le cocktail qui a permis à Arik Azoulay et Sophie Hofman de développer Lilicast. Entre-temps, le duo a été rejoint par Daniel Ouanounou, actuel co-CEO de la société.

Lilicast est une plateforme Do It Yourself qui propose une série d’outils pour créer, réutiliser et diffuser facilement et à faible coût du contenu sous forme de vidéo, texte et podcast. Née en 2018, la plateforme est aujourd’hui principalement utilisée par des grandes entreprises telles que Beobank, Proximus ou Nestlé ; elle vise aujourd’hui le secteur publicitaire.  

La promesse

Après une première version axée sur la production de podcasts, Lilicast a rapidement intégré la vidéo pour offrir une panoplie complète à ses clients. La promesse est simple : permettre à tout un chacun en entreprise de produire et de diffuser des messages, interne ou externe, sous une forme attractive et efficace.

Pour répondre à cette promesse, l’équipe a imaginé et développé un processus complet qui va de la rédaction d’un script à l’enregistrement, au montage et à la diffusion via une série de connecteurs vers les principales plateformes de diffusion.

La technologie de base est développée en interne avec des algorithmes propriétaires et s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités en profitant de l’avalanche de technologies d’IA génératives pour mettre à disposition des voix de synthèse, de la traduction ou encore du sous-titrage.

Arik Azoulay : « Les possibilités sont quasi infinies. C’est par exemple de la communication interne réalisée par un chef de département à destination de commerciaux qui sont sur la route et écoute plus facilement un podcast qu’ils ne liraient une newsletter. Notre plateforme permet aussi la réalisation d’une vidéo de présentation de résultats mensuels d’une entreprise à partir d’un simple PDF ou encore la fabrication d’une capsule vidéo hebdomadaire par un analyste financier qui la diffuse à ses clients avec un taux de lecture de plus de 70%. Le tout avec un temps de production d’une heure, y compris le finetuning du département communication. »

Collaboration et personnalisation

Lilicast intègre effectivement cette dimension communautaire qui permet la collaboration entre l’initiateur du message, le département communication de l’entreprise voire l’agence externe.

« Si l’objectif primaire est de donner de l’autonomie aux gens du business, il n’en reste pas moins que la communication est un travail à plusieurs mains qui implique une collaboration entre les différents départements d’une entreprise. Lilicast est configurée pour répondre à ce besoin de collaboration en proposant d’emblée un nombre d’utilisateurs illimité », confirme Arik Azoulay.

Dans cette même perspective de collaboration, l’auteur d’une vidéo ou d’un podcast peut envoyer un lien à l’un de ses contacts pour lui demander d’enregistrer une contribution qui sera directement disponible dans l’interface et pourra être intégrée à sa production.

Enfin, chaque entreprise cliente peut personnaliser l’interface de la plateforme et intégrer ses assets digitaux pour que les productions respectent le branding de l’entreprise.

Cette personnalisation de l’interface demande un onboarding spécifique à chaque client : « L’objectif de cet onboarding est de bien comprendre les attentes des clients, d’intégrer leurs assets voire de développer des fonctionnalités spécifiques pour répondre à leurs besoins. Nous accompagnons également nos clients sur le modèle de production et de collaboration propre à notre outil qui implique une nouvelle manière de travailler, plus fluide, plus rapide et surtout plus rentable. »

Nouvelles perspectives

L’équipe prépare la suite en travaillant notamment sur l’intégration d’agents d’IA qui permettent déjà d’aller très loin dans l’automatisation du processus de production et de diffusion.

L’autre challenge est évidemment la commercialisation : « Nous visons toujours les grandes entreprises internationales mais aussi le secteur publicitaire avec lequel nous avons entamé des discussions. Notre objectif est de mettre notre technologie à la disposition des agences dans un marché où les annonceurs cherchent à réduire leurs coûts de production. »

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