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Roularta en fort recul en 2023

Vendredi 1 Mars 2024

Roularta en fort recul en 2023

Roularta Media Group a publié ses résultats 2023. Après deux exercices en croissance, ce dernier bilan affiche un chiffre d’affaires et un Ebitda en recul. 
 
Le chiffre d'affaires qui pointe 323,5 millions d'euros (-5,7%) et qui est constitué à 70% par les magazines, est impacté par le recul des revenus pubs, de ceux issus de l'activité printing et, dans une moindre mesure, du marché lecteurs. Quant à l'Ebitda, il passe de 30,1 millions à 21,6 millions. Soit un recul de plus de 28% qui s'explique aussi évidemment par la hausse des coûts (salaires, énergie, papiers…). 
 
Pour autant, le résultat net progresse, passant de 0,6 et 2,4 millions. Principalement grâce à la bonne santé de la filiale Mediafin ((50/50 avec Rossel). Le chiffre d'affaires de l'éditeur du Tijd et de L'Écho a en effet progressé de 6,4% à 83,6 millions et son résultat net de 5,5% à 5,9 millions.
 
Par type d'activité, le chiffre d’affaires du segment Media Brands - soit toutes les marques exploitées par le groupe et ses participations - est de 290,2 millions. Un recul de 4,8% qui va de pair avec celui du marché pub (-10% vs. -2% pour le marché lecteurs).
Le chiffre d'affaires de l'activité Printing s'établit à 72,65 millions (-7,7%). 
 
Pour 2024, sur base des deux premiers mois, le groupe dirigé par Xavier Bouckaert se dit "prudemment positif" quant à l'évolution des revenus pubs. Tenant compte du "comportement volatil et relativement imprévisible des annonceurs", il estime qu'une évolution négative du climat économique peut affecter leurs "dépenses".
 
Il se réjouit de l'évolution des abonnements numériques et familiaux, "susceptibles d’étayer une croissance stable et durable du chiffre d’affaires", mais il prévoit de subir de nouvelles pressions suite à la hausse des coûts, notamment salariaux et énergétiques. 
 
Évoquant très brièvement la problématique liée à la distribution, le groupe souligne qu'il étudie toutes les pistes possibles pour maintenir des tarifs concurrentiels à partir du 1er juillet. 

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