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Jehtro Calomme, à propos d'Adnight

Dimanche 15 Décembre 2024

Jehtro Calomme, à propos d'Adnight

Le 3 avril prochain, en collaboration avec Creative Belgium, aura lieu à Bruxelles la toute première édition d'Adnight, un festival créatif destiné aux professionnels et aux étudiants. Cet événement représente avant tout une occasion unique de découvrir les coulisses de certaines des agences les plus influentes de l'industrie.

Le projet est piloté par Jehtro Calomme, Managing Partner (par ailleurs actif comme Chief Growth Officer freelance pour EssenceMediacom). Il lève le voile sur les coulisses de cet événement pas comme les autres.
 
Comment est né le concept, et avec quels objectifs et ambitions ?
 

Le concept a vu le jour à Amsterdam, avec pour ambition de rendre l’industrie plus accessible. Non seulement en favorisant les échanges entre les professionnels du secteur, mais aussi, et surtout, en suscitant l’intérêt et de nouvelles vocations parmi les jeunes, qu’ils soient étudiants, jeunes diplômés ou qu'ils débutent leur carrière.
 
C’est dans le même esprit et avec la même ambition que nous lançons Adnight à Bruxelles. Nous ouvrons les portes de l’industrie à tous, afin de la rendre plus accessible et démontrer de l’intérieur qu’elle est en constante évolution.
 
Adnight n’est ni un congrès ni un énième awards show. C’est un véritable festival créatif en plein cœur de Bruxelles, une opportunité de rencontrer et de découvrir les acteurs du secteur dans son ensemble.
 
Y aura-t-il d’autres villes à moyen et long terme ? Et pourquoi Bruxelles ?
 
D’autres villes sont envisagées, comme Anvers, où nous prévoyons d’organiser l’événement d’ici 2026. Cela dépendra du succès rencontré à Bruxelles. Si l’accueil est aussi enthousiaste qu’à Amsterdam, nous intégrerons Anvers à notre calendrier, soit en parallèle à Bruxelles, soit sous la forme d’une biennale alternant entre les deux villes.
 
A l'international, Londres accueillera Adnight, un mois après Bruxelles, afin de provoquer une forme de pollinisation entre les trois villes. Avec l’Eurostar, elles sont pour ainsi dire voisines. 
 
Pourquoi Bruxelles ? Parce que la ville se situe à seulement deux heures de train d’Amsterdam, où de nombreux Belges ont déjà participé aux différentes éditions d’Adnight. En moyenne, 15% des visiteurs viennent de l’étranger, notamment de Bruxelles, Anvers, Gand, Londres, et, dans une moindre mesure, d’Allemagne.
 
Une mini-graine était déjà plantée, avec une communauté qui connaissait et appréciait le concept. Ce qui nous a convaincus et motivés à importer le concept dans la capitale de l’Europe.
 
Quel public ciblez-vous en priorité ?
 
Il y a trois publics cibles. Les professionnels en quête d’inspiration, qui ont envie de découvrir l’envers du décor créatif et comment l’industrie fonctionne. Ensuite, comme évoqué, les jeunes talents, à la recherche de réponses, d’informations, d’opportunités et de contacts. C’est pour eux l’occasion unique de pouvoir aller à la rencontre de professionnels. Enfin, le troisième public, ce sont les annonceurs qui souhaitent se familiariser avec un monde qu’ils côtoient tous les jours, mais qu’ils ne connaissent pas forcément de l’intérieur. Pour eux, Adnight s'apparente à une sorte de "chemistry meeting" en mode festival.
 
Comment touchez-vous toutes ces cibles ?
 

De façon assez classique avec du paid, du own et du earned media. Cela inclut des campagnes sur les réseaux sociaux, en affichage, ainsi que sur nos propres canaux et ceux des agences participantes, qui communiqueront également sur leur programme.
 
De plus, nous avons noué un partenariat avec Creative Belgium, qui fera la promotion de l’événement, en ciblant particulièrement les jeunes, notamment en collaborant avec les écoles pour inclure Adnight dans leur programme.
 
Est-il facile de convaincre les agences de participer à l’événement ? Que peuvent-elles espérer en retirer ?

Les agences sont généralement enthousiastes vis-à-vis du concept. Cependant, comme nous l’avons observé à Amsterdam, mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cet engouement peut parfois s’avérer compliqué.

La pénurie de talents dans le secteur joue un rôle clé : d’un côté, certaines agences manquent de ressources pour organiser leur participation, mais d’un autre, cet événement constitue une excellente opportunité pour attirer et séduire de nouveaux talents. Heureusement, toutes les agences ne rencontrent pas ce problème. Celles qui participent y voient une chance de se positionner, de mettre en avant leurs atouts, ou simplement de bénéficier d’une visibilité accrue.

L’événement est-il gratuit ? 
 
Non. Les agences paient un fee de participation et pour les festivaliers, les billets sont en prévente à partir du 15 janvier au prix de 25 euros (un tarif préférentiel est proposé aux étudiants, ndlr.). Cela leur donne accès à toutes les agences participantes durant toute la soirée, à l’instar de la Museum Night Fever par exemple. 
 
Les agences bénéficient d’une intégration au programme officiel, d’une communication globale, d’un kit de visibilité pour promouvoir l’événement, ainsi que de billets pour le festival.
 
Dans la pratique, comment la soirée se déroule-t-elle ?
 
Le festival comprend trois grands temps forts. Un avant-programme spécifique pour les étudiants, le Way In, qui aura lieu de 15h à 17h dans le campus de WPP. Nous attendons entre 200 et 250 étudiants.
 
Ensuite, on passe à l'Adnight, avec l’ouverture des portes des agences participantes, de 17h à 22h environ. 
 
Dans la foulée, nous organiserons une Afterparty, où tous les participants se rejoindront pour faire la fête dans un lieu encore à déterminer dans le centre de Bruxelles (il est possible d’acheter des tickets uniquement pour cette soirée, ndlr.).
 
Comment les participants passent-ils d’une agence à l’autre ? Avez-vous prévu quelque chose à ce niveau ?  
 
Nous avons noué un partenariat avec D’Ieteren Mobility, avec des navettes électriques qui transporteront les participants d’une agence à l’autre, en suivant un itinéraire préétabli. Cela leur permettra soit de suivre leur propre programme, soit de se laisser guider vers un groupe d’agences que nous aurons sélectionnées en fonction de leur complémentarité.
 
Des solutions de mobilité avec TaxisVerts, Poppy et Collecto seront également proposées, avec des codes de réduction pour faciliter les déplacements.
 
Quelque chose à ajouter ?
 
À Amsterdam, chaque édition rassemble en moyenne 6.000 participants, hors agences. Pour cette première à Bruxelles, nous tablons sur 2.000 ou 2.500 visiteurs, et une trentaine d’agences participantes. C’est un objectif tout à fait réaliste.
 
Enfin, je tiens à souligner que lors des précédentes éditions, les agences participantes se sont toujours investies avec un grand professionnalisme, en proposant des activités, des thématiques et un accueil de qualité. Nous espérons que ce sera également le cas à Bruxelles.

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