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We, The Hopeful: traduire la science qui sous-tend la transition durable en récits accessibles et positifs

Mercredi 4 Décembre 2024

We, The Hopeful:  traduire la science qui sous-tend la transition durable en récits accessibles et positifs

Nous sommes nombreux à penser que la communication est l'un des moteurs de la transition durable. Tout comme nous sommes convaincus de l'importance du storydoing en la matière, parlant de cette approche qui consiste non seulement à raconter une histoire, mais aussi à donner au public la possibilité d'y participer et d'en faire partie. C'est l'objectif du collectif We, The Hopeful, initié par Wim Vermeulen et ses collègues chez Bubka ainsi que d'autres professionnels de notre secteur, dont Valérie Janssens (RMB) et le copywriter Antony Samson : rendre les informations scientifiques sur la transition climatique accessible à tous.
 
« Nous sommes convaincus qu'en faisant confiance à la science, nous pouvons parvenir à une transition durable juste et ordonnée. Nous ne sommes pas des activistes, mais des citoyens engagés. Notre mission est de traduire la science qui sous-tend la transition durable en histoires convaincantes et faciles à comprendre par le grand public, en espérant qu'elles inciteront à l'action », explique Wim Vermeulen. 
 
Le collectif s'est fait connaître par deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, et déjà largement relayées par de nombreux médias d'information (notamment LN24 dans l'émission "Climat 2050 : les scénarios du futur"). Wim Vermeulen : « Le point de départ, c'est le livre de Christiana Figueres, "The Future We Choose", qui décrit deux scénarios possibles pour l'avenir de la planète face à la crise climatique. » Sur base des connaissances scientifiques, WeTheHopeful a donc élaboré deux histoires aux réalités diamétralement opposées.
 
D’un côté, celle de Louise qui vit à Paris avec son mari et ses deux enfants. Nous sommes en mars 2050, il fait chaud (37°) mais l’air est respirable grâce aux millions d’arbres plantés par notre génération. Les conditions météos extrêmes commencent à se stabiliser… Bien qu’il y ait encore des inondations, plus aucune victime n’est à recenser. L’économie fait la part belle aux énergies vertes. Il n’y a plus aucune émission de CO2. C’est le scénario positif.
 
De l’autre, toujours l’histoire de Louise qui vit à Paris avec sa famille. Mais, cette fois, en ce début du mois de mars 2050, en ville, il fait 44°. L’air est toxique. L’eau du robinet se fait rare voire absente. Les inondations sont fréquentes. La Seine est déjà sortie deux fois de son lit depuis le début de l’année. Plus d’un demi-million de Parisiens ont perdu leur maison… La vie est devenue impossible dans certaines parties de la planète. Les flux migratoires ont été décuplés. C’est le scénario négatif.
 
Dans les deux vidéos, Louise s’adresse à notre génération, elle nous nous interpelle, face caméra : pour nous remercier d’avoir pris nos responsabilités dans la première, pour questionner notre inaction dans la seconde… 
 
« Notre but est que les citoyens comprennent de manière très directe que les choix que nous faisons aujourd’hui vont avoir des conséquences sur les générations futures. Ces conséquences peuvent être négatives, bien sûr, mais aussi positives. Notre but est de donner de l’espoir, dire haut et fort qu’il est encore temps de faire les bons choix pour construire un avenir viable et désirable pour ceux qui hériteront de notre planète. » 
 
Le collectif We, The Hopeful s’adresse aux citoyens, et aux politiques, mais il espère aussi collaborer avec les scientifiques : « Nous sommes là pour les aider à communiquer, travailler ensemble pour transmettre ces messages positifs au grand public », confirme Wim Vermeulen. A bon entendeur !

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