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Flock, l'agence pop-up à impact positif

Mardi 30 Avril 2024

Flock, l'agence pop-up à impact positif

Flock, c'est le nom d'une agence pas comme les autres qui ouvrira ses portes à la Brain Embassy à Anvers, à partir du 13 mai et pour huit semaines, avec une vingtaine d’étudiants de la Belgian Advertising School aux manettes. 
 
L’objectif et le fil conducteur des activités de Flock : avoir un impact positif sur le bien-être, la santé et le climat, et contribuer à un changement de comportement, avec des campagnes positives. Pour y parvenir, les 24 créatifs, accounts et stratèges en herbe peuvent compter sur le soutien d’une série de coachs, d’experts et d’anciens élèves.
 
Dans la magnifique campagne de Silk pour Proximus NXT, une volée d’étourneaux démontre comme par magie la puissance du mouvement collectif... Cette image, les fondateurs de Flock la considèrent comme une métaphore de l’industrie publicitaire. « Un flock of starlings (une muée d’étourneaux, ndlr) est comme une unité sans véritable leader. Mais saviez-vous que dès que trois oiseaux dévient de la voie qu’ils suivent, tous les autres les imitent automatiquement ? », explique Anneleen Keysers, étudiante de BAS, qui vient de terminer un stage de cinq mois chez VML. « Nous voulons être ces trois oiseaux avec l’agence pop-up que nous lançons dans le cadre de notre formation », ajoute sa collègue Sarah Wauters, qui a fait un stage de la même durée chez TBWA. D’où le slogan de Flock : "A different direction".
 
Le fossé des générations
 

En amont de ce projet, les étudiants de BAS ont décidé d'ouvrir le débat autour de ces thématiques à partir d'une étude B2B à laquelle ont participé plus de 500 professionnels, et dont les résultats seront dévoilés le 28 mars dernier au cours des débats organisés par MM et PitchPoint en lever de rideau de l'Agency of the Year Awards. 
 
D’après les résultats, 84% des personnes interrogées déclarent essayer de vivre de manière plus durable et 61% confirment que le développement durable est important pour leur organisation. Dans le même temps, à peine 21% peuvent affirmer que leur organisation refuse de travailler pour des clients dont l’impact est négatif. 70% préfèrent ne pas travailler pour une organisation ayant un impact négatif sur la santé et/ou le climat. Celles qui acceptent citent comme raison principale le fait qu’elles veulent ainsi contribuer au changement de l’intérieur. 80% souhaitent que leur prochain employeur ait un impact positif.
  
« Nous considérons ce dernier résultat en particulier comme très encourageant », déclarent nos deux étudiantes précitées. Elle souligne également une différence de génération dans les réponses : « Par exemple, 95% des 20-25 ans pensent que le changement positif est de leur ressort et veulent le mettre en œuvre, même s’ils travaillent dans des agences où les décisions sont (encore) prises à leur place. Parmi les profils plus seniors, cette conviction est moins prononcée. »
 
« Ces résultats nous inspirent et nous donnent de l’énergie », confirment Anneleen et Sarah. « Ils corroborent la nécessité d’ouvrir notre pop-up, nous donnent davantage de crédibilité et une base solide pour notre agence. Nous voulons toujours faire de la pub, mais qui ait un impact positif. »
 
Concrètement, la future agence dispose d’une méthodologie, sous la forme d’une check-list, pour déterminer si ses clients potentiels peuvent répondre à ses critères. « Nous avons décidé de ne pas exclure de secteurs par définition. En analysant, nous déterminerons au cas par cas si une collaboration est possible. Nous avons déjà quelques prospects et quelques clients, mais nous allons également participer aux compétitions. Après huit semaines, nous déciderons nous-mêmes si nous voulons que notre groupe continue son travail en créant une SRL. » 
 
D’ici là, elles nous invitent à leur événement d’ouverture le 14 mai au Spoor 18 à Malines. Inscriptions ici

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