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La saga Paramount se poursuit

Lundi 26 Août 2024

La saga Paramount se poursuit

Skydance Media accuse désormais le comité spécial d'administration de Paramount Global d'avoir violé les termes de son accord en prolongeant la période pendant laquelle le conglomérat peut s'engager avec d'autres soumissionnaires.
 
Suite à l’offre surprise d’Edgar Bronfman Jr., ce comité a prolongé de 15 jours - jusqu’au 5 septembre - la période d'ouverture du marché dans le cadre de l'accord signé avec le gorupe de David Ellison. 
 
Le groupe d'investisseurs cornaqué par Bronfman a proposé quelque $6 milliards pour prendre le contrôle de Paramount contre 4,3 milliards précédemment, revoyant son offre à la hausse en offrant de racheter une partie des actions des actionnaires sans droit de vote. 
 
Skydance prévoyait de payer d'abord 2,4 milliards pour racheter National Amusements de Shari Redstone, qui contrôle 80% des voix de Paramount bien qu'elle ne possède qu'environ 10% de la société par le biais d'un type spécial d'actions avec droit de vote. Ensuite, Skydance s'associerait à Paramount dans le cadre d'une opération de 4,5 milliards dans laquelle elle offrirait de racheter la moitié des actions sans droit de vote, et injecterait 1,5 milliard dans le bilan de Paramount. 
 
L'offre initiale de l’héritier des Seagram évaluait également la holding de la famille Redstone à 2,4 milliards, dettes comprises. De même qu'il proposait d'égaler l'injection de 1,5 milliard prévue par Skydance dans Paramount ; il prévoyait en outre de payer 400 millions à la société d'Ellison pour mettre fin à son accord existant. Mais sa mise initiale ne contenait pas d'offre claire pour les actionnaires sans droit de vote. D'où ce rab de 1,7 milliard. 
 
Rappelons qu’au début du mois d’août, à l’occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, Paramount Global a annoncé une réduction de 15% de ses effectifs aux États-Unis (2.000 personnes) pour une économie de $500 millions, en prévision notamment de la fusion avec Skydance Media. Ces licenciements concerneraient des doublons dans le marketing et la communication, ainsi que dans d’autres fonctions de support (finance, légal, etc.).

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