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Knack et Le Vif veulent nous inciter à lire plus et mieux

Mercredi 18 Septembre 2024

Knack et Le Vif veulent nous inciter à lire plus et mieux

"L’heure de Lire". C'est le nom de la nouvelle campagne lancée par les newsmagazines de Roularta, Le Vif et Knack. L'objectif étant d'encourager les lecteurs à "convertir leur temps d'écran en temps de lecture enrichissant". 
 
"L’heure de Lire" s'articule autour de conseils de lecture, d'interviews d'auteurs ou de concours au travers d'une newsletter hebdomadaire. Via un un test interactif, Le Vif et Knack inviteront leurs lecteurs à découvrir combien de livres ils pourraient lire s'ils convertissaient leur temps d'écran en temps de lecture, et les raisons pour lesquelles lire davantage rend plus intelligent. En fonction de leurs résultats, ils reçoivent des conseils ciblés pour remplacer du temps d’écran par du temps de lecture.
 
L'opération est soutenue par une campagne de Mutant, déclinée en print, en TV et en radio.
 
A noter aussi qu'en Flandre, Libelle renforce la campagne Knack en distribuant des livres dans un emballage cadeau aux couleurs du magazine féminin à plus de 100 centres d'échange de livres.
 
En marge, Roularta cite une étude de Kantar indiquant que 62% des Belges souhaitent lire davantage mais que cette soif de lecture se heurtent souvent à un manque de temps et à la distraction constante des écrans. 
 
La même étude indique que, si un Belge sur sept ne lit jamais, ils sont aussi 25% à déclarer lire de trois à sept fois par semaine. 20% des francophone affirment même bouquiner tous les jours vs. 10% en Flandre…  Autre différence nord-sud : 52,4% des francophones ont grandi dans une maison pleine de livres, contre seulement 42,7% des Flamands. Si trois lecteurs sur dix estiment qu’ils lisent moins qu’il y a cinq ans, un sur quatre assure qu’il lit au contraire davantage. 38,1% des jeunes déclarent même lire plus que leurs parents.   
 
Concernant le volet obligé de l'IA : 45,5% des Belges n’envisagent pas de lire un livre écrit par une intelligence artificielle mais 9,2% (surtout les jeunes et les plus diplômés) seraient quand même réellement tentés de lire des histoires inventées par une IA. Côté tech toujours, un peu plus de 40% des 18-34 lisent des e-books sur une liseuse, une tablette ou un smartphone. 

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