Nl

MEDIA

L'Ebitda de Roularta explose

Vendredi 14 Mars 2025

L'Ebitda de Roularta explose

Alors que Koinon, le véhicule d’investissement de la famille De Nolf, lance une OPA sur le groupe qu’elle contrôle déjà à 72% avec une offre qui valorise l’entreprise à 215 millions d'euros, Roularta a publié ses résultats 2024, indiquant une croissance de 25% de l’Ebitda. 
 
Malgré un chiffre d’affaires en léger recul (-1%) à 320,3 millions d’euros, l’Ebitda s’établit en effet à 27,1 millions, à la suite de la baisse des prix de l’énergie et du contrôle des coûts. Le résultat net consolidé du groupe dirigé par Xavier Bouckaert s’élève à 6,1 millions d’euros (+158%).
 
La relative stabilité du chiffre d’affaires s’explique par un repli des activité d’impression et, dans une moindre mesure, par un recul des revenus publicitaires. En revanche, les ventes du marché des lecteurs sont en progression de 2,7%, et ce grâce à l’acquisition des marques de Mindstyle (Happinez, Yoga, Psychologie et Flow). Sans cette croissance externe, le marché des lecteurs affiche une baisse de 1,6%, « limitée par le fait qu’un nombre croissant d’abonnés sont recrutés par voie numérique », indique le rapport de Roularta. À ce niveau, le groupe se réjouit que sa stratégie numérique porte ses fruits. 
 
Le chiffre d’affaires du segment Media Brands affiche 291,9 millions (+0,6%) vs. 63,3 millions (-12,9%) pour le segment Printing Services.
 
On pointera également les bonnes performances de Mediafin, co-filiale de Rossel et Roularta : son chiffre d’affaires a augmenté de 5,8%, à 88,5 millions d’euros ; son Ebitda progresse de 12%, à 18,6 millions d'euros ; et son résultat net s’établit à 7,3 millions, en hausse de 23%. Au final, l’éditeur du Tijd et L’Écho contribue à hauteur de 3,6 millions d'euros dans le résultat net de Roularta. 
 
En termes de perspectives 2025, et sur la base de la tendance des trois premiers mois, Roularta dit n’entrevoir aucune croissance des revenus publicitaires, évoquant le « comportement volatil et relativement imprévisible des annonceurs » et « une évolution négative du climat économique » pouvant affecter leurs investissements. 

Archive / MEDIA