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RMB passe un écran au bleu

Mercredi 29 Mars 2023

RMB passe un écran au bleu

Comme annoncé lors de son rebranding, RMB a lancé le mois dernier son offre Blue Screen, un écran qui a pour vocation de donner une plus grande visibilité aux organisations, marques et produits répondant à des critères d’écoresponsabilité avérés, autant que faire se peut. L'initiative s'inscrit aussi dans la volonté de la régie de contribuer à la mise en place d'un écosystème publicitaire plus responsable. 

Les annonceurs désireux d'investir cet écran devront répondre à des critères d’écoresponsabilité présentés comme "très restrictifs", en phase avec la charte d’éligibilité mise en place par RMB et son partenaire Glimpact, basée notamment sur les labels les plus fiables. 
 
En l’absence de règlementation belge en la matière, RMB souligne qu'elle s’est largement inspirée des travaux de l’ADEME, l’agence française pour la transition écologique. Elle précise aussi que sa charte sera appelée à évoluer en fonction du développement des réglementations et de données objectives pour évaluer le degré de durabilité des annonceurs.
 
Elle indique aussi qu’à terme, les méthodes de scoring de l’empreinte environnementale OEF et PEF de la CE seront également utilisées pour établir d’autres critères d’éligibilité plus génériques. Lesquels permettront d’élargir l’accès au Blue Screen aux plus petits acteurs ne disposant pas forcément de labels ou de sources de données fiables.
Comme l'explique Valérie Janssens, Directrice du Développement et Sustainability Lead chez RMB, ces méthodes présentent l’avantage d’être encore plus objectives que le simple bilan carbone auquel se limitent encore de nombreuses organisations car elles mesurent d’autres paramètres tout aussi impactant pour le changement climatique, tels que l’épuisement des ressources, la perte de biodiversité ou l’utilisation de l’eau. 
« C’est, par ailleurs, sur cette base que la CE va établir de nouvelles réglementations pour 2024, qui obligeront les entreprises à communiquer sur différentes dimensions environnementales », ajoute-t-elle. « RMB a donc une approche avant-gardiste à ce niveau. Nous ne voulons surtout pas nous ériger en juges de ce qui est durable ou pas, nous nous basons simplement sur des données concrètes, considérées comme les plus objectives. »
 
Pratiquement, l’écran Blue Screen jouit d’une position préférentielle en amont des JT de 13h00 et 19h30 sur La Une, et d’un habillage spécifique, rapidement assimilable à un contexte d’écoresponsabilité. Le but étant évidemment d’informer les téléspectateurs sur le caractère plus durable des marques et produits dont le Blue Screen fait la promotion, afin de leur permettre d’opérer à terme des choix de consommation plus avertis. 
 
Les premiers annonceurs à monter dans le train bleu de RMB étaient D'Ieteren et Eneco, qui se distingue par une production mixte d’énergie renouvelable éolienne et solaire. On rappellera au passage que la récente édition de sa Clean Beach Cup - la 14ème -, a permis de collecter plus de cinq tonnes de déchets sur les plages belges et néerlandaises. 
 
De son côté, le distributeur automobile belge a profité du Blue Screen pour présenter sa Microlino, un véhicule de mobilité légère qui ne produit aucune émission de CO2 et qui répond à la double contrainte du 100% électrique et du poids inférieur à 1.500 kg. Pour le coup, RMB s'est même chargé de la production du spot diffusé à cette occasion.

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