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New Talent : Valentin Fontaine (Engie Impact)

Mardi 1 Février 2022

New Talent : Valentin Fontaine (Engie Impact)

Depuis deux ans, Valentin Fontaine travaille chez Engie Impact, nouvel acteur de la transition durable, où il développe des stratégies axées sur la durabilité pour les entreprises qu'il conseille.

Pouvez-vous vous présenter succinctement, nous parler de vos études et de votre parcours professionnel ?

Ingénieur civil en électromécanique, diplômé HEC en management général, j'ai voulu très vite faire plus qu'un boulot technique. J'ai ainsi travaillé chez Monitor Deloitte, où j'ai pu me confronter à un panel de secteurs et problématiques différents. Cela m'a permis de confirmer mon attrait pour l'énergie durable. Il y a deux ans, j'ai naturellement rejoint Engie Impact, le nouveau-né du groupe Engie. 

Quelles sont les missions et objectifs poursuivis par Engie Impact, et votre rôle au sein de l'entreprise ?
Engie Impact veut accélérer la transition durable. Dans ce but, nous conseillons des entreprises qui souhaitent intégrer une dimension de durabilité à leur stratégie. À terme, nous cherchons à proposer une vision multi-facette de la durabilité, prenant en compte l'énergie, l'eau, la biodiversité... Mais pour des raisons d'offre et de demande, nous accordons actuellement la priorité à la réduction des émissions carbone.
Car c'est le focus principal des entreprises. Nous l'utilisons comme point d'entrée pour pousser les autres aspects de la durabilité.

Mon rôle en tant que manager est très varié. Je gère de nombreux projets et suis présent à chacune des étapes : business development, réalisation de projets, suivi de la satisfaction et des performances...
 
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez au quotidien ?
 
Trop souvent, les critères de durabilité et les objectifs financiers des entreprises ne se rejoignent pas sur le court terme. Le grand défi est donc d'arriver à convaincre nos clients d'investir dans ces stratégies en leur expliquant les bénéfices à moyen et long terme. Il arrive cependant plus souvent qu'on ne le pense que faire le choix d'une stratégie durable entraine des impacts financiers sur le court terme - par exemple, en réduisant la facture énergétique. Notre challenge est alors d'aligner les chiffres pour convaincre le client de porter le projet, parfois en mettant en place des structures de financement qui leur demandent peu d'investissement. 
 
Quel regard portez-vous sur la communication liée aux défis environnementaux émanant des entreprises ?
 
Au niveau des organisations, je pense que la clé pour une bonne communication vers le public est la transparence et l'exhaustivité de l'information. Trop souvent, il arrive que des entreprises ne communiquent que sur une partie de la réalité. Transparence exhaustive signifie également qu'il ne faut pas se limiter au CO2 : biodiversité, consommation de l'eau... les sujets sont nombreux.  Après, trop communiquer est également contre-productif car cela noie l'information principale. Tout est une question d'équilibre.
 
Pour fluidifier cette communication, utiliser le système de certification carbone mis en place par des organismes comme le Carbon Disclosure Project est une bonne solution. Ce processus peut apparaitre laborieux au premier abord, mais il permet de communiquer de manière crédible, transparente et standardisée vers le grand public et les autres acteurs.

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