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La pub digitale autour du SuperBowl génèrerait 2 millions de tonnes de CO2

Mardi 28 Février 2023

La pub digitale autour du SuperBowl génèrerait 2 millions de tonnes de CO2

« Lorsque les annonceurs réfléchissent au coût de la publicité du Super Bowl, leur première pensée est probablement le prix de $7 millions pour un créneau de 30", mais ce qu'ils oublient, c'est le coût pour la planète », écrit notre consoeur Ellen Ormesher dans The Drum.

Selon la plateforme Good-Loop qui propose notamment un outil permettant aux annonceurs de suivre les émissions de CO2 que leurs campagnes en ligne génèrent en temps réel, les marques qui ont investi le Big Game ont en effet produit quelque 2 millions de tonnes de CO2, correspondant aux quatre milliards d'impressions comptabilisées au cours des deux premières semaines de février, à l'approche et autour du Super Bowl par iSpot.tv. Soit à peu près la quantité d'émissions produite par 100.000 Américains en un an. 
 
C'est la face sombre de l'engouement des téléspectateurs US pour les pubs diffusées lors de la finale de leur championnat de foot. En même temps, comme le reconnait le patron de Good-Loop, cette vitrine pour les marques est aussi une formidable occasion de faire évoluer les comportements au travers de la communication. Mais lorsqu'un annonceur comme General Motors investit le SuperBowl pour annoncer qu'il va promouvoir les véhicules électriques dans les séries produites par Netflix, il doit aussi être conscient et tenir compte du coût carbone de la production et de la diffusion de telles campagnes. C'est un peu la quadrature du cercle. 
 
A ce niveau, on rappellera le récent rapport de l'IAB Europe dédié à la durabilité de la publicité numérique dans lequel l’association estime qu'en 2022, une campagne typique émettait environ 5,4 tonnes de CO2, une impression programmatique produisant environ un gramme d'émissions de CO2. « Alors que le nombre d'impressions publicitaires se multiplie au fil du temps, il est facile de comprendre que ce problème devient impératif pour le secteur », constate l’IA Europe. L’étude est disponible ici.

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