Nl

AGENCIES

Publicis au top avec une croissance de 5,8%

Mardi 4 Février 2025

Publicis au top avec une croissance de 5,8%

Après un dernier trimestre à plus de 6,3%, Publicis affiche une croissance organique annuelle de 5,8%, avec un revenu net de 13,965 milliards d’euros, un ebitda à 3,014 milliards et un taux de marge opérationnelle à 18% pour 2024.
 
Si l'on croit les déclarations de son CEO, le groupe français terminerait donc l'année en pôle position, détrônant WPP qui occupait la place de numéro un mondial depuis une vingtaine d’années (le britannique n'a toutefois pas encore communiqué ses résultats 2024). « Nous finissons l’année à la première place et dans tous les domaines, en progressant trois fois plus vite que les autres holdings du secteur et cinq fois plus rapidement que les groupes de conseil », se réjouit Arthur Sadoun. « Nous avons affiché les ratios financiers les plus hauts de notre industrie tout en accélérant nos investissements dans l’IA et dans le recrutement de talents, et une fois encore, nous avons pris la tête des classements de new business. »
 
Le CEO de Publicis se dit tout aussi confiant pour 2025, anticipant une nouvelle croissance organique qu’il estime entre 4% et 5%, avec un taux de marge amélioré : « Notre position inégalée en données propriétaires, notre écosystème média connecté, notre puissance créative et nos 25.000 ingénieurs, tous réunis grâce au Power of One font que nous sommes particulièrement confiants dans notre capacité à surperformer l’industrie à nouveau en 2025, pour la sixième année consécutive. »
 
Et ce n’est pas la fusion entre Omnicom et IPG qui entache son optimisme. Que du contraire si l’on en croit ses déclarations dans Ad Age : Sadoun cite une analyse de COMvergence qui indique neuf des 10 plus gros pitches globaux de l’an dernier ont été remportés par les quatre premières holdings ; le fait que deux fusionnent offre ipso facto de plus larges opportunités aux deux autres, estime-t-il. 
 
Du reste, pour lui, ce n’est pas avant cinq ans que l’on saura si Omnicom a pris la bonne décision : « Comme ils l'ont dit, ils ont d'abord trois ans de restructuration et des milliers de suppressions d'emplois à gérer ; puis il y aura la succession du CEO qui pourrait prendre deux ans de plus, ce qui, soit dit en passant, est tout à fait normal. Si l'on considère notre propre transformation, c'est le temps qu'il nous a fallu pour obtenir des résultats concrets »,  a déclaré Sadoun. 

Archive / AGENCIES