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Laurie Lacourt (The Little Voice) : "J'ai envie de m'incruster, de porter le projet à terme, et de pouvoir dire que c'est un petit peu mon bébé aussi"

Samedi 26 Octobre 2024

Laurie Lacourt (The Little Voice) :

VO Group a donné naissance à The Little Voice. Les parents se portent bien ; ils sont visiblement heureux et, surtout, motivés à bâtir une place de choix à la nouvelle venue dans le petit monde de la pub belge.

À commencer par l’Executive Creative Director maison, et, accessoirement, créative multi-primée, Laurie Lacourt qui compte bien défendre becs et ongles les intérêts de son nouveau petit protégé aux côtés du General Manager, Philippe De Wulf et du Digital Director, Nicolas Vanderseypen. 
 
Comment vous êtes-vous retrouvée embarquée dans cette nouvelle aventure ? 
 
Je connaissais déjà relativement bien Philippe pour avoir réalisé plusieurs projets en freelance pour VO Citizen, dont il était le responsable. L’approche sociétale et inclusive de l’agence est l’une des premières choses qui m’a séduite, et il y a trois ou quatre mois - j’étais encore chez Accenture Song -, il m’a rappelée pour me dire cette fois qu’il réfléchissait sérieusement à ouvrir une agence créative à part entière au sein de VO Group.
 
Nous en avons longuement discuté, ce qui a notamment abouti à une stratégie et la définition d’une mission concrète, et, finalement, à The Little Voice, née du regroupement de VO Citizen et Voice, avec l’ambition de devenir une agence de pub, et ce, non seulement pour les clients institutionnels, mais aussi pour tous les annonceurs et marques intéressés par notre notre approche singulière de la communication.
 
D’un point de vue strictement personnel, The Little Voice, c’est la concrétisation d’un rêve : je suis enfin mon propre chef, dans une agence indépendante, avec à mes côtés, non seulement Philippe et Nicolas, mais aussi une équipe diverse et variée, qui, tous, partagent ma passion pour la création et la communication. 
 
Justement, quel est concrètement le positionnement de The Little Voice ?
 
The Little Voice se distingue par une offre claire et une approche reposant sur des valeurs de durabilité, de responsabilité sociale, d’inclusivité et de proximité, favorisant des connexions authentiques avec chaque public. 
 
Nous avons développé une méthodologie fondée sur l’empathie, la créativité et la connexion - dans l’objectif de toujours toucher les audiences de manière personnelle et durable -, ainsi que des outils reposant tantôt sur l’humain tantôt sur la technologie.
 
Nous avons ainsi créé le LAB, un espace de co-création, dans lequel nous rassemblons, en fonction du projet et de la problématique, des expertises internes, mais aussi des experts et non-experts externes - le LAB dispose de son propre réseau d’intervenants externes, issus de tout milieu, au background divers et aux sensibilités spécifiques -, ainsi que des consommateurs, voire de simples citoyens, afin d’assurer des points de vue différents, ouvrir le champ et apporter une richesse nécessaire à la session.
 
Autrement formulé, le LAB permet d’obtenir une réponse stratégique à une problématique donnée, tout en déterminant l’essence de l’insight. C’est très précieux.
 
À côté, nous avons My Impact Tool, une plateforme développée à la base pour améliorer la performance environnementale et sociétale des projets de VO Event, et qui a récemment été élargie aux campagnes de communication. Pour faire simple, l'outil permet de calculer en amont le bilan carbone des campagnes, depuis la production jusqu’à leur diffusion, et ce, pour tous les médias, afin de définir le poids de chacun et proposer aux clients de réaliser une compensation carbone, en investissant dans des projets durables.
 
Mieux, depuis peu, My Impact Tool intègre une nouvelle fonctionnalité portant sur la communication inclusive, qui permet de ne pas être sectaire grâce à un ciblage plus précis, et, partant, d’avoir un message beaucoup plus approprié à destination des citoyens.
 
C’est également quelque chose qui m’a beaucoup plu dans l’offre de The Little Voice. Avant, je travaillais principalement pour de grandes marques, qui s’adressaient à un peu tout le monde, sans vraiment de distinction, et, donc, finalement, à n’importe qui. 
 
Aujourd’hui, c’est davantage par canal et, forcément, beaucoup plus riche en termes de message.
 
Au fond, pourquoi ce nom ?
 
Parce qu’on a tous des petites voix intérieures, que l’on écoute ou pas. Elles peuvent nous inspirer ou nous faire nous questionner, mais elles font surtout partie de nous. Ce sont ces petites voix que The Little Voice souhaite faire s’exprimer : qu’est ce qui fait vraiment écho au fond de vous ? 
 
Avez-vous déjà des clients ou vous lancez-vous "from scratch" ?
 
Par le fait que The Little Voice est le résultat du regroupement de VO Citizen et Voice, nous avons hérité d’un portefeuille déjà bien rempli, avec des clients de renom dont Carrefour, D'Ieteren, le Forem, Actiris ou le petit dernier, l’AWSR.
 
Pour le reste, nous participons actuellement à des compétitions et appels d’offres, mais, malheureusement, je ne peux pas en dire plus pour le moment.
 
Quid des collaborateurs ? De qui et de quelles expertises se compose l’équipe actuellement et qu’en sera-t-il à terme ?
 
The Little Voice emploie actuellement une vingtaine de personnes multilingues, aux expertises diverses, mais complémentaires, que sont la création, notamment de contenu, et la stratégie média, qui nous permettent de proposer une offre complète : planification stratégique, concepts créatifs, création de contenu, solutions digitales, marketing d’influence, achat média, production et activations terrain.
 
Une autre particularité de The Little Voice - et une autre motivation à signer des deux mains -, c’est que tous les collaborateurs ne viennent pas forcément de la pub. C’est à la fois une richesse et un atout, parce que je ressens, de la part de tout le monde, sans exception, une envie réelle de "transformation" afin de tendre davantage vers une agence créative. 
 
L’équipe doit évidemment évoluer, notamment avec le recrutement de teams créatifs, mais, l’idée, c’est vraiment d’y aller petit à petit, de voir venir, et de grandir au fur et à mesure, en fonction des opportunités qui se présentent à nous.
 
Y a-t-il des synergies avec VO Europe et VO Event ?
 
Clairement ! Notamment au niveau des appels d’offres, auxquels nous répondons régulièrement ensemble, comme tout récemment, pour celui de la SNCB, pour lequel The Little Voice a répondu au volet communication.
 
En d’autres temps, la collaboration est assez fluide également. Nous collaborons aussi de temps en temps avec les équipes de Babak (Hosseiny, ECD de VO Europe, ndlr.) sur des sujets institutionnels, mais aussi avec celles de Fabian (Vanhouche, ECD de VO Event) sur des événements. Et vice versa !
 
Quelque chose à ajouter ?
 
Pour la toute première fois de ma carrière, j’ai envie de m’incruster, de porter le projet à terme, et, in fine, de pouvoir dire que c’est un petit peu mon bébé aussi…
 
A moyen terme, mon principal objectif est que tous les collaborateurs partagent mon enthousiasme et soient fiers, non seulement de travailler chez The Little Voice, mais aussi et surtout fiers d’eux-mêmes. C’est primordial, parce que ce n’est pas évident du tout de construire une agence. Beaucoup avant nous ont tenté l’aventure. Certains avec succès, d’autres un peu moins, voire pas du tout.
 
Nous en sommes parfaitement conscients et c’est pour cela que nous ne visons pas les étoiles à tout prix. Si nous arrivions à garder le cap de cette "sustainability", "inclusivity" et "diversity" sans perdre de collaborateurs en cours de route, alors je serai déjà très fière ! 
 
C’est un modèle que l’on a souvent prôné mais rarement réalisé… J’espère sincèrement pouvoir prouver dans les faits que ça peut exister et que c’est quelque chose qui peut réellement fonctionner.

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